Pour investir, il faut profiter des cycles!

Durant ma vie (bien que je sois encore jeune!), j’ai eu de la chance. Cependant, je suis convaincu que l’on peut provoquer cette chance. La vie est un éternel recommencement avec des hauts et des bas, guerres et paix, crises et prospérités, etc … Je crois beaucoup dans la cyclicité de la vie et de la vie économique plus particulièrement.

Fin 2000, quand je me suis décidé d’investir, j’ai analysé les cycles. Observant, un cac 40 atteindre des sommets, l’immobilier me semblait incontournable avec l’effet de levier comme stratégie. Bien m’en a pris puisque la valeur de certains de mes biens ont doublé (et même plus) en quelques années. Si j’avais choisi la bourse, cela aurait été l’inverse!

Chaque support d’investissement connaît des périodes de baisse ou de hausse. Un investisseur sérieux se doit d’analyser ceci, si son objectif est d’augmenter son capital (j’y reviendrai dans un autre article). Produire du rendement par un loyer ou un dividende est différent. Le prix du produit importe peu (à relativiser bien évidemment). Sa qualité si. Un produit de qualité en immobilier ou en bourse aura toujours une valeur dite défensive. Il subira moins que les autres produits au niveau de son prix et fournira toujours un loyer ou un dividende car la demande sera toujours au rendez-vous. De toute façon, le but est d’obtenir des intérêts réguliers, donc sur du long terme et non pour de la revente.

Si vous investissez sur l’or, vous ne pouvez obtenir d’intérêts. Le prix  a donc son importance. Il est même capital. Avec de tels records, est-il prudent d’investir d’investir son argent pour le capitaliser? L’investissement doit se réaliser lors d’un cycle baissier.

L’art est aussi un potentiel bon placement. Mais là aussi, il faut connaître les cycles. L’art, tout comme l’or, ne produit pas de rendement. C’est, aussi, un investissement purement spéculatif. Un produit de qualité aura toujours une grande valeur même lors de périodes de grandes crises. Je ne le répéterai sans cesse!

D’ailleurs, en cette période turbulente, un yearling s’est vendu 1,7 millions d’euros. Le poulain avait un papier de qualité. Mais la qualité a un prix dans tous les placements. L’investisseur malin et peu fortuné devra profiter des cycles pour capitaliser  la valeur de ses produits.