Mon expérience en tant que propriétaire de cheval de course (2/3)

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Goldaria s’élance donc sur les 2325 mètres de l’hippodrome de Toulouse la cépière. L’instant est beau et émouvant de voir son cheval courir. Caché puis tête et corde, elle gagne assez aisément sa première course. Le bonheur est total.

Une course= une victoire, il est possible de rêver.

La course suivante, je la vois à la télévision. En effet, les courses de Cagnes sur mer sont diffusées sur France courses ( nouvellement Equidia). L’instant est magique de voir son cheval à la télévision et rencontrer des chevaux d’un niveau supérieur. Le départ de la course fut catastrophique puisque Goldaria s’élance au galop provoquant sa disqualification. Pas trop de déception car la carrière du cheval dure de 7 à 8 ans donc, il reste de nombreuses courses à venir.

Ces courses suivantes ne sont pas glorieuses. Cependant, elle gagne encore une course sur l’hippodrome de Villeréal. Son driver du jour fut TONY LE BELLER (voir photo ci-dessous). Pour les connaisseurs, on le retrouve aujourd’hui dans de grandes courses sur Vincennes.

Les autres courses ne sont vraiment pas fameuses à part une troisième place à Toulouse. Il est temps d’arrêter car il est évident que le cheval n’a pas de moteur et n’aura pas une belle carrière. Les pertes risquent de s’accumuler avec les frais de pension ( entretien, nourriture, vétérinaire, locaux, …).

Moins de deux ans après, la carrière de Goldaria s’arrête. Elle est devenue poulinière pour un éleveur (en contrepartie d’un chèque) et vit des jours paisibles dans un haras.

Les pertes, pour ma part, sont d’un peu moins de deux mille euros. Les pertes sont limitées mais m’auront formé et appris énormément sur la stratégie d’investissement. C’est ce que nous verrons lors du prochain article. Ce premier échec, et seul pour le moment (je touche du bois), m’a permis d’obtenir des réussites sur d’autres investissements.

A suivre …