L’investisseur a des faiblesses qui pourraient le faire perdre dans le monde tumultueux de l’argent. Voici les 7 pêchés capitaux de l’investisseur:
– L’avarice: Pour gagner de l’argent, il faut savoir en dépenser. Le savoir de qualité se paie, parfois à prix fort. Sans ce savoir, vous n’affronterez pas vos adversaires avec les mêmes armes. Il faut absolument professionnaliser son approche.
Il faut savoir aussi en dépenser pour rafraichir ses actifs. La concurrence, toujours elle, n’attend pas. Un restaurateur doit se renouveler régulièrement comme le bailleur avec ses appartements. Le client veut des plats différents alors que le locataire veut toujours un appartement en bon état. Certaines dépenses sont inéluctables et salvatrices sinon la perte d’argent n’est pas loin …
L’orgueil: Combien d’investisseurs se sont brulés les ailes en pensant qu’ils étaient des midas? Rien n’est jamais établi car la concurrence est toujours en mouvement. L’investisseur se doit d’être toujours au fait de la base pour ne jamais être décarrelé de la réalité. Pas évident mais si vrai.
L’envie: L’envie est ravageuse et source de frustration puis d’erreur. L’envie amène à la cupidité sans bâtir un édifice solide en amont. Gagner de l’argent, oui. Gagner vite de l’argent, non. Vouloir avoir la même vie et les mêmes résultats que les autres est une grossière erreur pour un investisseur. La mode des blogs en est un parfait exemple.
La gourmandise: En vouloir toujours plus est un vilain pêché pour les investisseurs que nous sommes. La gourmandise peut amener à une indigestion fatale. Il ne faut jamais oublier de vivre car demain est un jour inconnu où la mort de l’investisseur ou de l’humain est possible. Profiter de la vie est la base. L’argent est un moyen pour mieux y parvenir mais n’est pas une fin en soi.
La colère: Qui ne connaîtra pas des moments de doute en tant qu’investisseur? Nous sommes soumis à des épreuves qui, bien gérées, nous rendront plus forts. Savoir analyser ses erreurs, ses faiblesses, … feront de vous un investisseur plus solide et plus fort. Le coup de tête malheureux à décider de tout plaquer, fait que vous n’étiez pas fait pour le monde de l’investissement. Le temps est un allié de l’investisseur, fais qui le soit.
L’impureté: Si vous êtes un investisseur public, vous avez des comptes à rendre. Votre vertu morale sera mis devant le fait accompli. Par exemple, un bailleur ne peut demander à son locataire d’être irréprochable pour le paiement de ses loyers et ne pas l’être, quand il ne répond pas aux obligations qui lui sont dues. Et je ne parle pas de tous ces vendeurs de pelles et de pioches sur le net pour vous vendre des méthodes miracles qui rapportent de l’or. Si vous voulez durer, ne faites pas comme eux! Votre crédibilité est en jeu.
– La paresse: Dans la vie, on n’a rien sans rien. Il faut semer pour récolter. Et pour semer, il faut se bouger. Maintenant, on fait croire aux gens qu’on peut gagner de l’argent sans se bouger. Quelle belle idée marketing! Alors oui, on vend cette idée de revenus passifs. Les loyers? C’est du boulot surtout quand vous avez plusieurs biens. Les dividendes? Vous devez toujours être au fait de la santé de la société car un dividende à vie n’est pas garanti. Un site internet? Un boulot monstre pour arriver à détrôner ceux qui ont pignon sur rue.
En ce moment, je flirte avec un pêché, celui de la paresse. Par manque de temps, je ne peux réaliser 2 articles par semaine comme j’en ai l’habitude. Ces pêchés capitaux ne sont jamais loin de nous. Il faut être plus fort qu’eux même s’il est plus facile de le dire que de le faire!