Le mythe WARREN BUFFETT

Warren BUFFETT est une icône dans le monde boursier. Sa parole est d’or et chaque investisseur est suspendu à ses lèvres.

Mais pourquoi ce mot aussi fort de « mythe » dans le titre; Toutes sa légende est basée sur le fait qu’il n’est parti de rien et que désormais en 2010, son patrimoine s’estime à près de 50 milliards de dollar!!!! Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet homme s’est enrichi quasi exclusivement grâce à ses investissements boursiers. Il est considéré par beaucoup comme le meilleur investisseur de tous les temps.

Mais sa biographie, vous pouvez la voir dans de nombreux livres ou articles qui lui sont dédiés. Donc mon article ne concernera pas sa vie, je laisse les journalistes faire un meilleur travail que moi!

Ce qui m’intéresse et ce qui m’a toujours intrigué, c’est de savoir comment ces personnes en partant de rien ont réussi à atteindre leurs objectifs. Je pense qu’il est essentiel pour un investisseur débutant de comprendre les fondements de la réussite sociale d’un investisseur. Mais aussi, il faut comparer ce qui est comparable : Warren BUFFETT est parti de rien donc on peut d’identifier facilement à sa personne. Un investisseur qui avait 100 000 € à la base (héritage, salaire conséquent,…) et qui donne des leçons n’a aucune crédibilité à mes yeux! L’empathie dans tout ce que je fais est primordial et j’espère qu’ à terme, quand j’arriverai à mes fins, les lecteurs pourront s’identifier à moi. Mon pari sera dès lors gagné. Je réitère, en aparté, que j’ai commencé à investir avec 6 000€ et que mes parents n’ont aucune richesse à part leurs salaires (ni maison secondaire, ni placements financiers importants, ni bateau,….)

Enfin revenons à plus important que moi, Warren BUFFETT. Regardez ses débuts jusqu’à son premier million de dollars gagné (source wikipédia):

Année
Âge
Faits marquants
1930

Le 30 août 1930, Warren Edward Buffett, fils d’Howard, courtier en bourse et membre du Congrès, et de Leila Buffett, naît à Omaha, dans le Nebraska. Son grand-père possède alors une épicerie dans cette ville[3].
1941
11
Warren accompagne parfois son père sur son lieu de travail, dans une société de courtage. Il achète sa première valeur : 6 actions (3 pour lui et 3 pour sa sœur, Doris) de Cities Service Company au coût unitaire de 38 $. Le cours de la compagnie chute à 27 $ avant de rebondir à 40 $. Warren cède alors les titres, ratant leur progression fulgurante dans les semaines suivantes (200 $) ! Il retient une première leçon sur le manque à gagner lié à une sortie « prématurée » d’un bon investissement.
1943
13
Il déclare à un ami de la famille qu’il sera millionnaire à 30 ans, ou bien qu’ »il sautera du plus haut immeuble d’Omaha« . Son premier job consiste à écrire quelques cotations d’actions au tableau noir dans la société de courtage de son père. Selon le magazine Forbes[4], également livreur de journaux, il aurait remplit sa première déclaration de revenus à 13 ans, prenant soin de déduire fiscalement en frais professionnel sa bicyclette à hauteur de 35 $.[5].
1945
15
Warren gagne jusqu’à 175 $ par mois en livrant le journal The Washington Post. À encore 14 ans, début 1945, il investit 1200 $ de ses économies dans 40 acres de terres agricoles louées à des fermiers.
1947
17
Warren, alors en dernière année de lycée, et un ami font l’acquisition d’un flipper usagé pour un coût de 25 $. Warren envisage le potentiel de la machine ; il la place près de la boutique d’un coiffeur. Les mois suivants, trois autres machines sont acquises et positionnées à différents endroits de la ville. Ce business est revendu dans l’année à un vétéran de la dernière guerre au prix de 1200 $. Par ailleurs, Warren a gagné plus de 5000 $ en livrant des journaux. Son père le presse alors de suivre des études universitaires, ce qui ne plaît pas trop à l’adolescent. Il est inscrit à la Wharton School of Finance and Commerce, en Pennsylvanie.
1948
18
Warren déteste son école : il considère qu’il a plus de connaissances que ses professeurs. Par ailleurs, il est initié à la fraternité Alpha Sigma Phi, comme son père et ses oncles.
1949
19
Warren est transféré à l’Université du Nebraska. Étudiant, il s’estime déjà dans la vie active. On lui propose un travail à J. C. Penny’s : il le refuse.
1950
20
Warren demande son admission à la Harvard Business School : c’est l’échec. Il postule alors pour la Columbia Business School après avoir appris que les célèbres analystes financiers Benjamin Graham et David Dodd y enseignaient.
1951
21
Dans les cours de B. Graham, Warren côtoie d’autres futurs « investisseurs dans la valeur » : Walter Schloss, Irving Kahn… Parmi tous ces étudiants, il est le seul à avoir reçu de son professeur une note maximale (A+). Découvrant par ailleurs que Graham est au conseil d’administration de la société d’assurance GEICO, il prend un samedi le train pour Washington, D. C., et frappe à la porte du siège social de la compagnie jusqu’à ce qu’un portier lui ouvre. Après avoir demandé si quelqu’un travaillait, il trouve au sixième étage un haut-responsable, le vice-président Lorimer Davidson ; pendant quatre heures, il l’interroge sur son activité d’assureur. Davidson, par la suite devenu son ami, se souviendra avoir constaté dès le premier quart d’heure qu’il avait face à lui un « homme extraordinaire »[6]. Aujourd’hui, Buffet possède entièrement GEICO. Finalement diplômé d’un master d’économie, Warren veut ensuite travailler à Wall Street ; son père ainsi que Graham, son mentor, l’en dissuadent. Il propose alors de travailler gratuitement pour Graham : nouveau refus. De retour à Omaha, il flirte avec Susan Thompson. Il investit dans une petite station Texaco : cela ne fonctionne pas autant qu’il l’espérait. Il travaille alors comme agent de change avec son père, à la Buffet-Falk & Co. En parallèle, il suit des conférences Dale Carnegie ainsi que des cours du soir sur les « principes de l’investissement » avec des étudiants qui ont deux fois son âge.
1952
22
Warren et Susan (Susie) Thompson se marient en avril 1952. Ils louent un appartement, à 65 $ par mois, et ont leur premier enfant, Susan Alice.
1954
24
Benjamin Graham appelle Warren et lui propose un partenariat : le salaire d’embauche est de 12000 $ par an. Il travaille donc à la Graham-Newman Corp. à New York, avec Walter Schloss, et y apprend les règles strictes de Graham en matière d’investissement. Warren et Susan ont leur deuxième enfant : Howard Graham.
1956
26
Graham part en retraite et stoppe son partenariat. De retour à Omaha, Warren créé sa première société : Buffett Associates, Ltd. Sept membres de sa famille ainsi que des amis investissent 105000 $ ; Warren, quant à lui, n’y place que 100 $ ! Il est maintenant son propre patron et ne travaillera plus jamais pour quelqu’un d’autre. Au cours de l’année, il ouvre deux autres partenariats d’investissement. Des années plus tard, ces fonds sous sa direction seront regroupés en un seul (cf. 1962).
1957
27
Sa femme Susan attendant leur troisième enfant, Warren achète une maison de stuc avec cinq chambres à coucher, rue Farnan, à Omaha, pour un coût de 31500 $. Il ajoute également deux nouveaux partenariats d’investissement à sa collection et gère ses cinq fonds depuis son domicile.
1958
28
Warren et Susan ont leur troisième enfant : Peter Andrew. À la fin de la troisième année d’exercice de ses premiers fonds, Warren a doublé la mise initiale des investisseurs.
1959
29
Warren a maintenant six fonds d’investissement. Il est présenté à Charlie Munger, qui lors de son adolescence, avait eu l’occasion de travailler une journée dans l’épicerie du grand-père paternel. L’entente entre les deux investisseurs est immédiate[7].
1960
30
Warren demande à un de ses associés, un médecin, de trouver dix autres docteurs enclins à investir 10000 $ chacun ; ce sont finalement onze docteurs qui rejoignent le fonds d’investissement de Buffett. Il y a maintenant sept partenariats (ou fonds) : Buffett Associates, Buffett Fund, Dacee, Emdee, Glenoff, Mo-Buff et Underwood.
1961
31
Avec des partenariats valant plusieurs millions de dollars, Warren réalise son premier investissement industriel d’un million dans une minoterie industrielle, Dempster. Il a révélé plus tard que jusqu’à 35 % des investissements financiers de ses fonds étaient placés dans une seule compagnie, la Sanborn Map Company. Vendue à 45 $ l’action en 1958, le portefeuille de placement de l’entreprise valait alors 65 $ (par action) : pour Buffet, outre la décote de 30 % des titres détenus, cela signifiait que les opérateurs de marché valorisaient l’activité industrielle traditionnelle de Sanborn, la fabrication de cartes, à « – 20 $ » l’action, c’est-à-dire qu’elle était « offerte »

Il est à noter que son père était courtier. Il avait donc une connaissance légitime  de la bourse. Tout le monde n’a pas des parents courtiers en bourse….

Mais il est clair que Warren BUFFETT est un génie de l’investissement car il n’est vraiment parti de rien. Il n’y a pas de secret pour réussir comme j’ai pu le constater très souvent:

– APPRENDRE (Quand on n’a pas des parents spécialisés comme Mr BUFFETT, une seule solution : se documenter par divers médias).

– INNOVER OU IMITER LES TECHNIQUES QUI RÉUSSISSENT (Personnellement, j’ai opté pour la 2nde solution car je reconnais humblement ne pas avoir le talent de ces génies).

– OSER (Élément pour moi essentiel; Peu de personnes osent par peur de l’échec).

En usant de ces 3 principes que je vois revenir à chaque reprise quand j’analyse ces personnes qui me font rêver, et bien je pense que vous tenez le bon bout!!! Mais attention à ne pas les imiter complètement car ils n’ont pas 100% de réussite sur leurs investissements. Ce n’est pas l’intermédiaire des erreurs des autres que l’on progresse encore plus vite!! J’en suis convaincu.

A vous de jouer!