La psychologie de l’investisseur en bourse

En bourse, l’investisseur passe par tous les sentiments. Ceux qui sont en « buy and hold » sont moins soumis à ces hausses de température mais le sont quand même quand leur stock perd une bonne partie de la valeur. Je ne parle pas de ceux qui sont impliqués quotidiennement car dans ce cas là, le cœur palpite plus que de raison!

Un graphique est intéressant pour montrer cette psychologie de l’investisseur. Vous le connaissez peut-être. Je ne connais malheureusement pas son auteur car je l’aurai cité avec plaisir (cliquez dessus pour l’agrandir).

psycho-marches

Maintenant, un autre graphique que j’ai soigneusement sélectionné:

baisse

Le vide en dessous de ce graphique est comme le vide dans la tête de l’investisseur lambda en ce mois de mars 2009. Perdu, déboussolé par les unes des journaux télévisés, journaux écrits ou radios, l’investisseur va vendre au plus vite. On lui annonce la fin du monde et il vendra à perte. Il fallait vivre ce contexte comme investisseur pour comprendre la psychologie d’un investisseur perdant en ce mois de mars 2009.

Quand les bourses mondiales coulaient, j’ai acheté des FCP une première fois à 3550 points puis à 2750 (cac40 comme référence). J’ai vu une formidable opportunité d’achat mais je n’étais quand même pas serein: D’une, cela coulait encore après mes achats et de deux, je n’étais plus très liquide après mon achat de 2750. J’ai eu du courage et j’ai été récompensé car le cac est reparti ensuite sur les 4000 points.

Tout cela pour dire, qu’il est plus facile de dire qu’il faut acheter lors de krachs, des valeurs à bon marché, que de le faire concrètement. L’investisseur est soumis à tellement d’émotions que, si il n’a pas une ligne de conduite, de grosses erreurs pourraient lui couter cher.  De toute façon, l’investisseur n’achètera jamais au plus bas et il est primordial de conserver des liquidités en cas de continuité de la baisse.