La bourse et ses vieux adages

Le monde boursier a une particularité : être poétique et froidement réaliste;  Je vous cite quelques expressions bien connues du milieu :

– Acheter au son du canon, vendre au son du violon.

– Tant qu’on n’a pas vendu, on n’a pas perdu.

– Il vaut mieux se couper la main que le bras.

– Les arbres ne montent pas jusqu’ au ciel; La bourse est faite du même bois.

– On n’essaie pas d’ attraper un couteau qui tombe.

J’aime beaucoup et je suis convaincu de la première citation;  D’ ailleurs quand les bourses mondiales ont coulé, je me suis dis qu’il y avait peut être une opportunité à saisir. Alors, je me décide d’y aller avec comme point de repère un cac40 à 3550 points. Deux semaines après, le cac40 coule encore de près de 20% . Et bien là, on se dit que mettre en application ces expressions, c’est moins évident que prévu et on tremble. Heureusement pour moi, toujours jusqu’ au boutiste, je me décide d’ utiliser mes liquidités qui devaient me servir d’ apport pour un prochain achat immobilier. Et c’ est parti pour un achat vers 2750 points!. Je ne vous cache pas que je suis la bourse heure par heure et que je tremble quand je vois le cac descendre jusqu’ à 2550 points. Mes connaissances, rassurantes, me disent que c’ est peut être la fin de la bourse. Et enfin, miracle, la bourse remonte et je revends mes actions achetés 2750 points à 4000 points (seuil que je m’ étais fixé). 3000 € de bénéfice, bien mérités, qui m’ ont permis d’ avoir un apport plus conséquent dans mon investissement immobilier. L’ autre achat à 3550 points sur des valeurs de rendement est en attente, je vise le long terme avec.

Tout ça pour dire que les  investisseurs ou spéculateurs se reconnaitront : Ce sentiment de peur et d’ échec vous habite dans ces moments là. Mais quand vous réussissez contre vents et marées, le sentiment de fierté reprend le dessus car vous avez été courageux.

Voila une de mes expériences boursières basé sur un vieil adage.