Je reçois souvent des mails auxquels, je précise, je réponds à chaque reprise. J’en ai reçu un parmi d’autres qui a attiré mon attention. Son auteur, Nathan, aspire à devenir indépendant financièrement en proposant une stratégie. Je lui ai demandé de me faire un article invité en le détaillant et donc voici l’article:
Bonjour à tous,
Je m’appelle Nathan, j’ai 19 ans et actuellement en CDI à mi temps.
J’ai arrêté mes études, il y a peu de temps ( BTS Banque ) car étant un jeune très fougueux aux sentiments d’être un rejeté de la société puisque je ne partage pas les mêmes idées défendues par notre gouvernement.
Passionné par l’indépendance de l’homme et l’argent facile, je souhaiterai vous exposez mon idée de l’indépendance financière à mon goût.
La quête du Graal, pour moi commence par une indépendance du système bancaire.
C’est à dire de ne plus subir ce système mais au contraire en profiter.
Je m’explique par un exemple :
Mon but dans la vie c’est investir dans l’immobilier ainsi que le marché du forex.
Donc je suis jeune, célibataire depuis peu, 900€ par mois et je vis chez papa et maman et pas d’emprunt.
Donc je voudrais investir dans un appartement de 30 000 € environ mais en réfléchissant à la question, je me suis dit que j’allais épargner tous les mois environ 600 € par mois à environ 2% ( Je gagne environ 3000€ sur 5 ans ) au lieu d’emprunt à la banque 30 000 € à environ 300 € par mois à 3% sur 10 ans ( Je perd environ 6 000€ sur 10 ans )
Ce concept d’autofinancement me permet une grande liberté puisque je ne suis pas obligé de subir les banquiers ! C’est à dire que s’il y a un mois ou je suis fébrile financièrement, je ne serais pas obligé d’épargner donc pas cette obligation de donner ma mensualité. De plus, si je me fais virer de mon taf, je n’aurai pas de compte à mon banquier ainsi de ne pas hypothéquer mon futur investissement. Enfin si je change de travail et que je gagne plus , je pourrais épargner plus et donc acquérir mon bien plus rapidement ! Sans passer par l’ INTERMÉDIAIRE banque.
Vaut mieux pour moi épargner et gagner de l’argent que d’emprunter et perdre de l’argent !
C’est vrai que la patience est de rigueur mais résulte sur une liberté et un gain d’argent.
Voilà pour moi la notion d’indépendance financière, débute par la notion d’indépendance du système bancaire.
Un grand merci à Jérôme de m’avoir donner cette opportunité d’écrire cet article !
Nathan
J’ai répondu à Nathan: « Pour réponse, je pense que mieux vaut utiliser le système bancaire. D’ailleurs ma stratégie est là puisque je m’endette comme une grosse entreprise ou un état. Attention je parle de bon endettement. C’est mon locataire qui paie en réalité la banque. De plus avec ma stratégie, tu peux acheter plusieurs appartements sur un temps assez court. Dans la tienne, est-ce possible? »
En effet, l’effet de levier est une arme à se servir surtout quand on a des taux d’intérêt aussi bas. Je pense que Nathan se saborde en n’utilisant pas cet outil puissant. Et je ne parle pas de l’imposition avec laquelle on peut jouer grâce aux crédits. Enfin et surtout, par ma méthode, je peux créer une 2e richesse: le capital et les revenus d’un bien immobilier à terme. Par la méthode de Nathan, il perd une richesse pour la compenser par une autre (bien immobilier à la place du capital).
Réponse de Nathan: Dans mon cas, je ne peux entreprendre d’acheter qu’un seul bien.
Mais je pars du principe de liberté d’indépendance dans ma vie personnelle et de sécurité, dans le sens de ne rendre aucun compte à personne. De plus dans le cas d’emprunter à la banque, je pars du principe que pendant la durée du prêt, le bien appartient à la banque et le débiteur doit assumer toutes restaurations du bien, impôts ou même le risque de perdre un locataire. Et donc la banque a le bien et profite de la responsabilité du débiteur. De plus si le débiteur ne peut plus payer ces mensualités, il se voit hypothéquer son bien ce qui résulte par un bien donné à la banque plus toutes les mensualités payées.
Par exemple je posséderai mon bien dans 5 ans, comme vous en empruntant sur 5 ans sauf que je n’aurai pas payer les impôts, les travaux et les intérêts sur 5 ans avant d’être propriétaire.
Exemple : Prix de mon appartement à la revente sera de 30 000 € et le votre à 36 000 € ( intérêts inclus).
Si vous avez des commentaires ou remarques constructives sur la stratégie de Nathan, il sera à votre écoute. Quelle réponse lui auriez vous donné?
Dans la lignée d’acheter sans l’intermédiaire banque, la décision peut être aussi par « obligation » due à une profession « à risques ». C’est ce que nous dit Adrien du blog 3615 malife qui vit de ses revenus d’internet.
Je ne compte pas faire de prêt pour l’achat de ma résidence principale pour plusieurs raisons.
La première est que j’ai envie de me débrouiller seul, montrer que j’ai réussi sans l’aide de personne, et vu les prix avantageux dans l’Allier je pourrais m’acheter ma résidence principale dans un an environ tout en ayant de l’argent de coté, une réserve de sécurité.
La seconde est que les banques n’aiment pas prêter de l’argent aux indépendants n’ayant pas des revenus fixes et stables, si en plus ils vivent d’internet c’est pire ! Vu qu’ils ne connaissent pas vraiment le système, ils sont très méfiants.
Mais en y réfléchissant bien, en achetant mon premier bien « cash », sans faire le moindre prêt, j’aurai une certaine crédibilité face aux banques si un jour je souhaite emprunter 100/150K€ pour investir dans des appartements pour du locatif. Je n’ai encore rien de fixé à ce niveau là de toute manière.
Mais si les banques refusent de me prêter de l’argent je continuerai sur ma lancée et investirait grâce à mes économies, un appartement en Auvergne coute moins de 50K€, je pourrais donc en faisant attention à mes dépenses en acheter un « cash » tous les deux trois ans. Et le petit plus de cette technique serait que directement les revenus seraient du bénéfice, car aucun prêt à rembourser mais je ne vous cache pas que je préfèrerais faire un prêt pour accélérer les choses car je le dis souvent, mais ma retraite je ferais tout pour la prendre avant mes 40 ans.
Bien avant de demander à ma banquière si un prêt était possible je ne voulais pas emprunter d’argent, c’est en partie par choix, mais aussi par « obligation ».
Crédit or not crédit, telle est la question!