Devenir rentier: Comment rendre agréable cet objectif

Si vous suivez mon blog, vous savez que mon objectif est l’indépendance financière avant mes 40 ans (même moins).

Mais être indépendant ou devenir rentier n’est peut être pas si merveilleux que cela. Oui, il existe des points négatifs. Personnellement, je les ai intégré dans ma réflexion. Analysons de plus près ces aspects négatifs:

– Le premier est sans doute le plus important: la perte du lien social. Ne travaillant plus, vous aurez forcément un déphasage horaire par rapport à vos amis, collègues et familles. Les journées peuvent être longues sans occupation ou hobby. De plus, si vous êtes jeunes rentiers, la population disponible est celle des retraités ou chomeurs. Difficile et cela nous amène au second point.

– La jalousie et la défiance seront forcément au rendez-vous. Certaines de vos connaissances ne toléreront pas votre nouveau statut. La perte d’amis est possible. Enfin, vous subirez des questions récurrentes: « elles ne sont pas longues les journées? » « Le travail ne te manque pas? » « Tu n’es pas un solitaire en réalité? ». Sur le long terme, ces remarques peuvent être agaçantes.

– Le manque de l’accomplissement personnel est possible. Travailler et gagner de l’argent dans un but précis est un exemple de l’accomplissement. Sans objectif, la motivation peut faire défaut. Être sur la plage en été est un plaisir après 11 mois de travail mais 365 jours sur 365 en sera t’il un?

J’ai bien réfléchi à toutes ces données comme celle de la protection sociale. Être à mi-temps avant de réaliser le grand saut est une option que je lorgne avec intérêt. Cependant, le plaisir d’être indépendant est fort à terme. J’ai et j’aime tellement d’activités que je ne pourrai pas m’ennuyer. Mes passions sont nombreuses et je trouverai toujours des défis à relever pour pimenter ma vie. Et même des défis financiers comme le poker, l’hippisme, ce blog, la gestion immobilière, la bourse ou d’autres investissements m’attendent et occuperont pleinement mes journées.

L’indépendance financière n’est effectivement pas si rose comme la croyance populaire voudrait le croire. A nous de jouer pour la sublimer et être heureux au final.