Rentier est le rêve de beaucoup de personnes. Ne plus dépendre d’un patron, d’un système ou d’un rythme à la métro-boulot-dodo n’est pas possible sans un revenu minimal mensuel correct. Quand j’ai souhaité devenir indépendant financièrement, je me suis posé une question légitime: A partir de quel revenu mensuel, je pourrai décider de quitter mon travail? La réponse est loin d’être évidente. Je précise que le revenu est brut.
Je me souviens quand je gagnais dans les 1 250 euros avec un crédit immobilier légèrement inférieur à 500 euros, je vivais très bien. Cependant, les données ont changé et je ne pourrai me satisfaire de 1250€. Pourquoi? Je vivrai d’investissements et quand on parle d’investissements, il existe des risques. Dans l’immobilier, il est possible d’avoir une vacance locative ou dans la bourse, un krach malvenu. Dans la dernière décennie, le capital pouvait baisser de moitié! De plus, en s’enrichissant, l’aspect fiscal rentre encore plus en ligne de compte. Nous devenons des vaches à lait et sommes soumis à l’appétit de l’administration fiscale. Enfin, une économie de réserve est obligatoire pour parer à des travaux imprévus dans l’immobilier ou pour se renforcer sur des valeurs intéressantes qui auraient fortement baissés.
Alors combien?
Je me suis amusé à demander autour de moi. Les chiffres fluctuent entre 1 500 euros et 3 000 euros donc du simple au double. Personnellement, je vise 2 500 euros minimum pour que je décide de quitter mon travail. Mais attention, ma chance est que mes 2 500 euros progresseront dans le temps. En effet, certains crédits immobiliers arriveront à leurs termes et me permettront de franchir la barre des 4/5000 euros. De plus, par ma stratégie en bourse, le capital s’appréciera de plus en plus par la magie des intérêts composés. Enfin, je toucherai une retraite à terme, qui même minime, sera toujours bonne à prendre.
La somme de 2 500 euros est une belle porte de sortie, qui me permettra, au début, d’éviter les différents dangers succinctement vus en amont. Et je n’ai pas parlé de la diversification que j’ai mise en place. Enfin, je le répète, j’ai mis en place une stratégie pour que mes revenus s’apprécient dans le temps.
Le temps est mon allié.